Fédération du Puy-de-Dôme pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique

Truite commune

Le corps de la truite est élancé, la tête relativement grosse et la bouche largement fendue et armée de petites dents acérées. Elle possède, comme tous les salmonidés, une nageoire adipeuse entre la dorsale et la caudale dont les bords sont droits ou peu échancrés. La peau est recouverte de très petites écailles. On observe de très grandes variations de coloration et de ponctuation en fonction des bassins versant et des habitats.

Le corps de la truite est élancé, la tête relativement grosse et la bouche largement fendue et armée de petites dents acérées. Elle possède, comme tous les salmonidés, une nageoire adipeuse entre la dorsale et la caudale dont les bords sont droits ou peu échancrés. La peau est recouverte de très petites écailles. On observe de très grandes variations de coloration et de ponctuation en fonction des bassins versant et des habitats.

Intérêt pêche: 

Son caractère rusé et méfiant fait de la truite une espèce particulièrement recherchée par les pêcheurs. Certains se consacrent d’ailleurs exclusivement à sa recherche. Toutes les techniques d’eaux vives conviennent : appâts naturels pour le toc ou le vairon manié, leurres, mouches artificielles…
Taille légale de capture de 20 à 30 cm selon les milieux

Caractéristiques: 

Elle est très largement répandue en France métropolitaine.
Taille : de 12 à plus de 30 cm à maturité sexuelle (en fonction du milieu), maximum 80cm
Poids : quelques centaines de grammes en moyenne, jusqu’à 8kg
Longévité : rarement plus de 6-7  ans dans la nature

Habitat: 

Elle fréquente les eaux pures, fraiches et bien oxygénées des parties supérieures des rivières ainsi que certains lacs de montagne. Elle supporte difficilement les augmentations de température. En fonction de son âge, elle n’occupe pas les mêmes habitats : les juvéniles colonisent les zones peu profondes à courant modéré alors que les adultes préfèrent les secteurs avec une hauteur d’eau plus élevée et un courant plus lent, offrant de nombreuses caches

Alimentation: 

Carnivore, la truite consomme des invertébrés et des poissons, quelquefois des batraciens. Elle peut adopter deux modes de chasse : capture de proies qui dérivent dans les zones courantes ou prospection et chasse à courre dans les zones calmes

Comportement: 

Territoriale, elle n’occupe pas les mêmes espaces en fonction de son activité ; elle alterne entre des zones de chasse et des zones de repos. Elle possède un caractère migrateur marqué montaison des adultes pour la reproduction et dévalaison des jeunes pour coloniser les milieux plus en aval)

Reproduction: 

La ponte est hivernale (octobre à février), souvent novembre-décembre dans notre département. Les adultes gagnent les zones apicales des cours d’eau. Ils recherchent des zones avec un fond de graviers ou petits galets, une hauteur d’eau faible (15 à 30 cm) et une vitesse de courant moyenne (40 à 60 cm/s). Ceci correspond aux plats courants et aux têtes de radiers. La femelle creuse alors un nid où elle expulse ses œufs (2000 à 2500 par kilo) aussitôt fécondés par le mâle. Elle les recouvre ensuite de graviers pour les protéger du courant et des prédateurs. L’incubation est longue (400 degré jour ce qui correspond à 40 jours si l’eau est à 10 °C) et les alevins ne sortiront de la frayère qu’une fois leur vésicule résorbée (encore 400 degré jour).

Facteur limitant: 

La truite est l’espèce emblématique de notre département. Elle est le symbole d’une bonne qualité des milieux aquatiques. Plusieurs modifications de leur habitat mettent en péril le maintien du bon état des populations sauvages :
Ensablement des cours d'eau qui n'offrent plus un substrat adapté à la reproduction (plantation de conifères, drainage, ...)
Présence d'infranchissable qui empêche l'accès aux meilleurs frayères (seuils, barrages, ...)
Qualité de l'eau notamment le facteur température (augmentation liée à la présence de débits réservés, de plans d'eau, ...)

truite
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